mardi 2 octobre 2012

Elle sort de son silence


France Parallèle a pu se procurer la première interview de Valérie Trierweiler depuis la défaite de François Hollande, à paraître demain. Elle s'est confié au Magazine Marie C. 





Septembre 2012
Marie-Chantal
Cinq mois après la défaite de François Hollande, Valérie Trierweiller nous reçoit dans son appartement parisien.  Elégante et décontractée, c’est en toute simplicité qu’elle a accepté, pour la première fois depuis l’élection, de répondre à nos questions. 




Marie-Chantal : Comment allez-vous, Valérie Trierweiller ?
Valérie Trierweiller : Je vais très bien, je vous remercie. Vous ne lisez pas mes tweets ?
M-C : A propos de tweets, vous gazouillez beaucoup depuis le 6 mai… Les réseaux sociaux sont-ils un exutoire ?
V. T. : Je n’ai pas attendu le 6 mai pour gazouiller, comme vous dîtes. Mais il est vrai que le résultat de l’élection a sans doute fait de moi une femme plus libre que je ne l’aurais été si François Hollande avait été élu…
M-C : On vous sent presque soulagée…
V. T. : En un sens, je le suis. Etre la compagne d’un président de la République est un chemin semé d’embuches, Carla Bruni pourrait vous en parler, qui n’en a évité presque aucune ! 


« Ségo, je la connais bien,
je vis avec le père de ses enfants ! »

M-C : Cependant sa carrière semble sur le point de rebondir, alors que la vôtre a connu un certain coup d’arrêt.
V. T. : Si vous voulez parler de sa dernière chanson, cela ressemble plus à une gaffe qu’à un rebond, si vous voulez mon avis. Et quand à mon renvoi de Paris-Match, chacun en tirera les conclusions qu’il voudra, mais ma compétence professionnelle n’a jamais été mise en cause.
M-C : La direction a expliqué que votre renvoi faisait suite à votre tweet sur l’élection de Ségolène Royal à la présidence de l’Assemblée Nationale (« une grue élue au perchoir #segoleneroyal », ndlr)
V. T. : L’expression était malheureuse mais je m’en suis expliquée, il s’agissait d’un « private joke », sorti de son contexte, entre Ségolène et moi. Vous savez, Ségo, je la connais bien, je vis avec le père de ses enfants ! (elle rit) Sérieusement, il y a longtemps que nous avons baissé les armes toutes les deux. Il n’y avait, d’ailleurs, pas lieu de se battre. Quand naît un véritable amour entre deux êtres, il n’y a qu’à s’incliner, et Ségolène a bien fini par le faire. Aujourd’hui je souhaite simplement que sa nouvelle fonction puisse combler ses carences affectives, dans la mesure du possible.

« maintenant François
sait sur qui il peut compter »

M-C : Comment votre couple a-t-il traversé la défaite ?
V. T. : Très bien, merci. Certaines femmes ne sont attirées que par le succès, la réussite, ce n’est pas mon cas. Je trouve qu’un homme dans la défaite acquiert de l’épaisseur. Notre amour est plus fort qu’hier, et je ne suis pas certaine que j’aurais pu dire la même chose si François avait été élu.
M-C : Il parait bien seul aujourd’hui… Qu’avez-vous pensé des commentaires de ses « amis » du parti socialiste après le 6 mai ? Arnaud Montebourg a parlé d’une « défaite normale »…
V. T. : Je n’ai pas été étonnée. Au moins maintenant François sait sur qui il peut compter.
M-C : Sur qui, justement ?
V. T. : Sur moi.
M-C : Quels sont vos projets, Valérie Trierweiller ?
V. T. : J’écris en ce moment une biographie de Gena Rowlands, une actrice que j’admire, et je suis en train de monter un cabinet de conseil en communication sur internet.
M-C : Valérie Trierweiller, merci.
Propos recueillis par Marie–Alix de la Chouffe

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